Hier, un article est paru dans la presse nationale, exprimant le point de vue de Mme Pecresse sur la rénovation des lycées de la Région.
Bien entendu, ceci est un avis partial sur la situation et en aucun cas nous ne cautionnons les propos d'un parti politique, quel qu'il soit.
Néanmoins, cela indique que la moitié du programme de rénovation des lycées est en retard, et donc le cas du LEP Jean Perrin qui nous préoccupe n'est donc malheureusement pas isolé.
L'article est repris ci-dessous (source AFP) :
La présidente du groupe d'opposition UMP au conseil régional d'Ile-de-France et ministre du Budget Valérie Pécresse a déploré mardi une "situation alarmante" pour cette rentrée 2011 des 469 lycées franciliens. "La situation est alarmante", a déclaré Valérie Pécresse lors d'une conférence de presse, affirmant que la région présidée par Jean-Paul Huchon (PS) depuis 1998 "n'assume toujours pas le coeur de sa mission" en matière d'éducation. "En 2010, un tiers des opérations de rénovation et construction étaient en retard, en 2011 c'est une sur deux (54 chantiers sur 115, NDLR), c'est-à-dire que plus de 50 000 jeunes sont pénalisés soit un jeune sur huit", a-t-elle détaillé. "L'investissement est en berne alors que la région fait beaucoup de dépenses de fonctionnement", dénonce Valérie Pécresse, qui ne "comprend pas la sous-consommation des crédits de construction" à savoir 25 millions d'euros sur les 40 inscrits au budget 2010.
Des "cartons rouges" ont été remis pour certains établissements comme le lycée Turgot de Montmorency (Val d'Oise) "en chantier depuis 12 ans", ou encore le lycée Rabelais de Meudon (Hauts-de-Seine) où les eaux usées se répandent dans le gymnase et pour lequel "la région a refusé de voter 300 000 euros de travaux en juillet". "Visiblement, il y a un défaut d'organisation", estime la leader de l'opposition régionale également porte-parole du gouvernement. Son groupe propose que la région "privilégie la reconstruction à la rénovation quand l'écart de prix est réduit, car c'est plus rapide même si c'est un peu plus cher", qu'elle "renforce les crédits de maintenance pour éviter la dégradation des bâtiments" et qu'elle simplifie les procédures de marchés pour éviter les appels d'offres infructueux.
Cela montre quand même que le sujet de la construction des lycées dans la Région est un sujet que l'on ne peut plus cacher aux habitants.
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