L’association de riverains a fait de la sécurité routière de la rue Mansart et des voiries adjacentes une de ces deux priorités, car nous voulons contribuer à réduire le risque d’accident induit par la circulation intense dans le secteur avec la proximité de la RD 11 (rue Gabriel Péri).
La Mairie ayant récemment indiqué qu’elle serait prête à investir en 2012 sur ce sujet dans le quartier, il convient de préparer un dossier à remettre aux services techniques et dont vous trouverez les grandes lignes ci-dessous, articulé autour de l'identification des dangers et les solutions retenues.
ANALYSE DES DANGERS EXISTANTS.
La rue Mansart, dans sa partie basse entre la rue D. Casanova et la rue G. Péri, comporte des dangers liés à trois phénomènes :
- un trafic important passant dans la Ville sur la RD11,
- sa pente importante favorisant sa vitesse
- sa faible largeur induisant des trottoirs étroits et donc dangereux pour les piétons.
. Cette conclusion qui s’impose à tous induit que toute mesure doit viser à une des quatre actions dans un ordre décroissant d’importance :
- Réduire la vitesse,
- Protéger les piétons,
- Gérer le stationnement,
- Eviter le passage de véhicules inappropriés dans le secteur.
La vitesse.
C’est le principal risque connu et qui est amplifié par la situation en pente de la rue Mansart et il n’est donc pas rare de noter des véhicules allant à près de 80 km/h, en particulier pour pouvoir passer à temps le feu du bas du croisement avec la rue G. Péri.
Par ailleurs, le stop existant rue D. Casanova n’est que rarement respecté, et des véhicules débouchant trop vite de cette rue rayent souvent les véhicules en stationnement en haut de la rue Mansart.
La protection des piétons.
Pour cause de dimension de la rue, les trottoirs ouest et est sont de dimension faible et ne sont que très peu protégés d’un véhicule qui empiéterait dessus.
Deuxièmement, le carrefour avec la rue G. Péri est très mal aménagé dans sa partie sud avec un trottoir peu large, inadapté à la circulation des vélos et souvent encombrés de voitures (devant le PICARD et le cabinet médical en particulier)
Le stationnement.
Suite au développement des commerces (Casino, Picard, pharmacie), des services (2 cabinets médicaux) et des administrations proches (Maison de la Famille) ou plus lointaine (LEP Jean Perrin), le stationnement devient un problème majeur sur le secteur, surtout rue du Collège Technique, dans le bas de la rue Mansart et sur les trottoirs de la rue G. Péri).
Le passage de véhicules inappropriés.
Cette voirie est interdite aux camions (sauf livraison dans la rue évidemment) mais ceci n’est que très peu respecté. Le magasin Franprix a des livraisons régulières par cet itinéraire et PHEBUS fait descendre tous les matins à 6h20 son premier bus par cet axe (malgré de nombreux rappels).
LES SOLUTIONS.
Abaisser la vitesse possible rue Mansart.
Ceci est le point crucial pour réduire l’accidentologie intrinsèque de cette rue qui s’additionne avec le comportement criminel des conducteurs.
Pour casser la vitesse moyenne, il faut partir d’une vitesse arrêtée (0 km/h) et empêcher qu’elle augmente par des cassures régulières. Aujourd’hui, ni le stop du haut de la rue D. Casanova, ni les chicanes existantes ne le permettent.
La première action est donc l’aménagement du carrefour de la rue Mansart et de la rue D. Casanova. Pour que le stop soit respecter, il faut mettre un « gendarme couché ».
Celui qui est mis ci-dessus n’est pas assez contraignant et le mieux est de prévoir un de type similaire au milieu de la RD 10. Il est possible aussi de s’inspirer de ceux réalisés par la Mairie de Fontenay le Fleury dans la rue Victor Hugo et qui comporte une bosse au démarrage du « gendarme couché ».
Ce système est préférable à un feu rouge de circulation à cet endroit car ce système bloquerait surement la rue Mansart en haut dans le sens montant des véhicules et créerait un bouchon régulièrement.
Dans un deuxième temps, il aussi faut réduire la vitesse avant le feu du croisement Mansart/G. Peri, et donc positionner soit un autre gendarme couché juste avant la sortie du PICARD (au 6 de la rue Mansart). Une alternative sans doute économique serait le coussin berlinois.
Une autre possibilité est aussi de rehausser de quelques dizaines de centimètres les bacs à fleurs existants, leur donnant un aspect plus redoutable.
Bien entendu, il faut aussi réflechir sur la mise en sens unique de la rue Mansart entre la rue du Collège technique et la rue D. Casanova.
Protéger les piétons.
Les trottoirs sont peu larges et mal protégés. Pour cela, il convient de les équiper soit avec des bornes qui tiennent (ce n’est pas le cas des bornes blanches existantes), ou de barrières du même type que celles disposées par JC Decaux en de nombreux points de la ville.
Les avantages et inconvénients de ces 3 systèmes sont décrits ci-dessous :
Système | Avantages | Inconvénients |
Barrière | Esthétique Très protecteur | Peu pratique pour ouvrir les portières Gêne au garage dans les allées des maisons Cher |
Borne haute | Protège bien Ne gêne pas les ouvertures de portières Modulable | Moins bonne protection que les barrières |
Borne basse | Esthétique Discret Economique ? | Peu de protection |
Le stationnement.
Le problème de stationnement se concentre sur le base de la rue Mansart depuis la rue du Collège Technique et aussi dans cette impasse.
La première chose est de redessiner les places de stationnement autorisées clairement sur le sol. La deuxième action comme décrite plus haut est d’interdire le stationnement sur les trottoirs sur le carrefour rue Mansart/avenue G. Péri. Ceci permettra aussi aux vélos de mieux circuler (impossible aujourd’hui sur le carrefour partie sud et la dernière piste est de demander une interdiction de stationner rue du Collège Technique sauf pour les riverains (ou un sens interdit avec les mêmes mentions)
Les véhicules de type poids lourds.
Le panneau signalant l’interdiction des poids lourds est trop petit et caché par d’autres panneaux. En conséquence, cela impose de le remplacer par un panneau de bonne taille visible par les poids lourds venant du centre de Saint Cyr l’Ecole (provenance du lycée militaire).
CONCLUSION.
La lutte contre la délinquance routière particulièrement en terme de vitesse et de stationnement sauvage a pour but de mieux protéger la vie des piétons et cyclistes du quartier. Par des mesures simples et pratiques, notre association se propose donc de contribuer à la réduction significative de ces dangers dans la zone de notre quartier.
A ce titre, nous faisons circuler ce projet de rapport qui a d'ailleurs déjà reçu des commentaires intéressants, autant sur le fond que sur sa forme pour en faire une version finale dès que possible. En particulier, il est proposé de développer une partie sur la circulation des vélos qui est très difficile dans le centre de la ville.